
QUALITÉ,SANTÉ – SÉCURITÉ ET ENVIRONNEMENT:LE COSAMA OBTIENT UNE TRIPLE CERTIFICATION ISO
31 octobre 2024
REPRISE DES ROTATIONS DU NAVIRE « ALINE SITOÉ DIATTA » MARDI 19 AOÛT 2025
18 août 2025L’inauguration de la première ligne maritime régulière reliant Dakar (Sénégal), Banjul (Gambie) et Praia (Cap-Vert) a eu lieu ce jeudi. La cérémonie s’est tenue dans la capitale capverdienne, en présence des autorités locales et des représentants du consortium privé à l’origine de ce projet innovant.
Porté par Alkebular Cominex et le COSAMA, le navire Djilor symbolise désormais le début d’une nouvelle ère dans les relations économiques et culturelles entre ces trois nations. « Cette ligne maritime marque le début d’une nouvelle époque pour notre coopération régionale », a déclaré le ministre capverdien de la Mer, Jorge Santos, lors de l’inauguration.
Les objectifs de cette initiative sont multiples : dynamiser les échanges commerciaux, faciliter le transport de marchandises, réduire les coûts et les délais de transit. Financé à hauteur d’un million d’euros, le projet entre dans une phase de test de trois mois, avec l’ambition de transformer la circulation des biens dans cette région. Véronique Reis, marraine du projet, a souligné l’importance de cette initiative : « Notre objectif est de renforcer les liens économiques et culturels entre nos pays, en faisant de la mer un pont plutôt qu’une barrière. »
Pour le Cap-Vert, pays insulaire, cette ligne représente une opportunité unique de réduire son isolement géographique tout en augmentant ses échanges commerciaux avec le continent. Les petits producteurs, pêcheurs et artisans locaux pourront accéder à de nouveaux marchés plus facilement. En outre, cette route maritime devrait générer des emplois, notamment dans la gestion des ports et l’entretien des navires, stimulant ainsi l’économie locale.
Cependant, le projet devra relever plusieurs défis. La durabilité environnementale sera essentielle dans une région où les ressources marines jouent un rôle vital. Par ailleurs, la maintenance des infrastructures portuaires et la gestion du trafic accru nécessiteront une attention particulière.
Cette ligne maritime ne se limite pas à une route commerciale ; elle incarne également l’engagement des pays d’Afrique de l’Ouest à coopérer pour bâtir une économie plus intégrée et prospère. Ce développement pourrait inspirer d’autres initiatives similaires dans la région, renforçant l’idée d’un marché commun africain plus solide et plus résilient.


